FILTRES

Affinez vos contenus en les filtrant selon le thème de votre choix

Modifier les filtres

Comment adopter une bonne position à vélo ?

Comment adopter une bonne position à vélo ?

24 mars 2022

Vélo de ville, VTC, VTT, vélo de route… il n’existe pas une mais des postures à vélo. Quelles sont-elles ? Tour d’horizon des quatre principales positions à prendre en fonction de sa pratique et les réglages à effectuer pour l’optimiser.

Se balader à vélo, vélotafer… semblent hyper simples. Il suffit d’enfourcher son deux-roues et de pédaler. Toutefois, pour en profiter pleinement, on doit se sentir bien en selle, confortable, à l’aise, souple, sans contrainte ni gêne. La monture doit s’adapter à vous et non l’inverse. Pour rouler le plus longtemps possible, il faut veiller à adopter une bonne posture. Sinon gare aux maux de dos, aux cervicalgies, aux douleurs au niveau des trapèzes, des coudes, des poignets ou encore des genoux.

Quelle est la bonne position à adopter sur son vélo ?

Que vous soyez une femme ou un homme, grand ou petit, mince ou costaud… la position idéale et unique à vélo n’existe pas. Elle dépend avant tout du genre de bicyclette qui doit être adapté à votre morphologie, et de votre pratique : vélo de ville, VTT, VTC, vélo de course ou vélo couché.

La position sur les vélos de ville, dite droite, est idéale lorsque l’on roule à vitesse modérée ou que les arrêts sont fréquents. Avec le guidon plus haut que la selle, on adopte une position presque verticale par rapport au sol. Le tronc reste bien droit, conservant les courbures naturelles de la colonne vertébrale. Les bras sont très peu tendus. Le poids du corps repose essentiellement sur les fesses.

La position sur les VTC ou trekking, se veut légèrement inclinée. Le guidon étant moins recourbé que le vélo de ville, le buste fléchit un peu plus vers l’avant afin de saisir les poignées. Les bras sont davantage sollicités, permettant une meilleure répartition des charges. Sur les routes et les chemins cabossés, les chocs sont mieux amortis.

La position sur les VTT est encore un peu plus inclinée. Légèrement allongée, elle se rapproche plus de celle sur un vélo de route. Tout en cherchant l’allongement de la colonne vertébrale, le dos s’arrondit un peu. Les coudes légèrement fléchis offrent un meilleur appui au niveau des mains et donc un amorti plus important. Les bras travaillent encore plus. La position reste moins confortable que sur les VTC.

La position sur les vélos de route ou de course est fortement inclinée, voire couchée, permettant un meilleur aérodynamisme ainsi qu’une meilleure répartition du poids du corps sur les différents appuis. Si cette inclinaison demande davantage d’effort à l’ensemble du corps, elle permet d’améliorer la transmission des forces du pédalage. Les cintres multi-positions offrent au cycliste la possibilité d’alterner les postures afin d’éviter une certaine fatigue musculaire et des douleurs dans les mains, les poignets, les bras, les épaules, le cou, ou encore le dos. Quant aux prolongateurs, sortes d’accoudoirs utilisés notamment par les triathlètes, ils permettent un appui sur les avant-bras et donc de reposer un peu le corps.

Six réglages pour mieux vous sentir à vélo !

S’il existe différents éléments pour améliorer l’ergonomie et le confort à vélo, et prévenir les risques de blessure, des ajustements et autres réglages doivent être effectués. Une fois encore, le vélo doit toujours être adapté à l’anatomie du cycliste. Partant de ce principe, la première chose est de choisir son vélo en fonction de sa taille, mais surtout de la longueur de votre entre-jambe. Pour une bonne posture, la hauteur d’assise et la longueur du cadre sont deux facteurs déterminants. On portera aussi une attention particulière sur six points.

  1. La hauteur de votre selle est essentielle, notamment pour le pédalage. Elle doit arriver au niveau de vos hanches, de façon à ce que la pointe des pieds touche le sol lorsque vous êtes assis.
  2. Trouvez le bon recul de selle afin d’avoir la meilleure répartition de votre poids sur le vélo. En selle, placez un fil à plomb contre la face antérieure de la rotule. Celui-ci doit tomber au centre de l’axe de la pédale. S’il arrive devant, reculez votre selle. Au contraire s’il est trop derrière, avancez la selle.
  3. De manière générale, il est conseillé d’avoir une selle à l’horizontale. Vérifiez son positionnement avec une règle à bulle. Toutefois, les femmes ne supportant pas les pressions sur l’avant du périnée, peuvent l’incliner de quelques millimètres afin de soulager cette zone très sensible. Attention ! Assis, le bassin ne doit pas glisser vers l’avant. Le bec de la selle ne doit être ni dirigé vers le haut ni vers le bas.
  4. La longueur de la potence, la distance entre la selle et le cintre (guidon), permet une bonne assise et de fléchir correctement le tronc. Le bras et les avant-bras forment un angle droit. Avec les mains, ces derniers doivent être horizontaux. Les genoux viennent effleurer les coudes. S’ils s’entrechoquent, la potence est trop courte. S’ils ne s’effleurent pas, celle-ci est trop longue.
  5. La largeur du cintre doit être égale à celle de vos épaules. Trop étroit, votre cage thoracique sera comprimée, entraînant une mauvaise respiration et donc ventilation. Quant à sa hauteur, elle se définie par rapport à la selle.
  6. La longueur des manivelles influe sur la posture, le positionnement de la hanche à chaque coup de pédale, et par conséquent sur la cadence de pédalage. Adaptées à votre taille, à votre flexibilité et ouverture de hanche, à votre condition physique, elles permettent de “tourner les jambes » de manière fluide, efficace et de respecter les articulations des genoux.

Une fois tous ces réglages effectués, pensez à toujours rechercher l’étirement du dos. C’est-à-dire à pousser les fesses vers l’arrière et la poitrine vers l’avant. N’oubliez pas de gainer vos abdos !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com